Un soi-disant « Pan-African Magazine » a été largement partagé sur les réseaux sociaux au lendemain de la publication d’un rapport d’Amnesty International sur le Burundi. Après vérification, il s’avère que ce magazine n’existe pas. Ce document de sept pages, sans numérotation, date, auteur, ni ours, est introuvable en ligne et n’a aucune légitimité.
Ce faux magazine tente de discréditer Amnesty International en citant de prétendues déclarations de deux figures non identifiées, censées présider des institutions africaines fictives. Il n’existe aucune trace de ces organes, ni des personnalités qui les dirigeraient.
L’article principal, intitulé : « Le président du Conseil africain des médias et le président du Conseil panafricain des droits de l’Homme condamnent Amnesty International pour des déclarations mensongères et sans enquête sur le Burundi », est purement fabriqué. Ce faux communiqué a circulé dans des groupes WhatsApp influents, notamment celui des porte-paroles des principales institutions burundaises et responsables médiatiques. Certains chargés de communication ministériels ont même suggéré d’en faire un démenti officiel, révélant ainsi la portée de cette désinformation.
Mais les faits sont clairs : ce magazine n’existe pas. La publication est un faux manifeste, conçu pour semer la confusion et discréditer un rapport légitime d’une organisation internationale de défense des droits de l’Homme. La photo d’Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, utilisée pour illustrer cette imposture, ne fait qu’ajouter à la manipulation visuelle.
Le texte, tout comme le ton employé, est incompatible avec celui de personnalités dirigeant des institutions de cette envergure. Ce faux magazine est une tentative délibérée de détourner l’attention et de propager de la désinformation au sujet du Burundi.
Voici l’article prétendu de «Pan-African Magazine»
Article prétendument authentique du fictif Pan-African Magazine